Participation au congrès de l’Association québécoise de soins palliatifs (AQSP), Conférence sur le thème : « Regards croisés sur le mourir à domicile : du choix individuel au projet collectif ». Le 10 mai dernier, la SSPAD a eu l’honneur de participer au congrès annuel de l’association québécoise de soins palliatifs (AQSP) afin de parler des défis des soins palliatifs à domicile. Un moment fort de partage et d’échanges rendus possible grâce à la participation exceptionnelle de personnes malades et proches aidants à la construction de cette présentation : Shirley, Elenka, Andréanne, Lorraine, Christyan. Infinie gratitude. Merci également aux présentateurs :

Andréanne Côté, MD, Nathalie Collard, infirmière; Jean-Marc-Duru, psychologue; Sandrine Bernard, infirmière, Nicolas Jean, conseiller à la direction.

Les messages clés de la présentation:

SUR LE RESPECT DU CHOIX DE LA PERSONNE MALADE

L’enjeu n’est pas tant le lieu du décès mais plutôt le respect du choix de la personne qui demeure au centre de la pratique palliative. Un choix que les équipes de soins palliatifs doivent accompagner tout au long du cheminement de la personne et de son entourage proche. Il ne s’agit pas de mettre en opposition un lieu ou un modèle d’intervention plutôt qu’un autre mais bien au contraire de les réunir afin de pouvoir accompagner ce choix tout au long du parcours de soins de la personne malade, où qu’elle soit et où qu’elle veuille être.

SUR LE DEFI DE L’OPTIMISATION, DE L’HARMONISATION DES SOINS ET SERVICES ET DU TRAVAIL EN RÉSEAU

Un défi majeur réside dans l’optimisation et l’harmonisation des soins et services offerts par les différents acteurs des soins palliatifs à domicile et hors du domicile. C’est en travaillant ensemble dans une logique de réseau de manière fluide et cohérente que nous pourrons dépasser les défis actuels du continuum de soins et en relever de nouveaux.

LA MORT COMME PERSPECTIVE MAIS LA VIE COMME GUIDE ET POINT D’ANCRAGE DES SOINS PALLIATIFS À DOMICILE

La notion du « mourir à domicile » est utilisée dans le sens d’une perspective, d’une finalité envisageable pour la personne malade et ses proches. Néanmoins, le cœur de notre intervention réside avant tout dans l’accompagnement de la vie jusqu’à son extrémité, sa fin possible. Accompagner ce qu’il reste à vivre avec ce qui est disponible tant sur le plan des ressources disponibles du côté des équipes de soins, du côté des proches aidants et de la communauté compatissante que sur le plan des ressources disponibles propres à la personne malade telles que le courage et la résilience.